Extrême Nord est la région est la plus peuplée du Cameroun avec une population estimée à 4,3 millions d’habitants, soit 18% de la population du pays. Plus de 35% de cette population est constitué de jeunes de 10 à 24 ans. La crise sécuritaire sans précédent qui frappe la région de l’Extrême- Nord a un impact très négatif sur la vie des populations et renforce, chaque jour davantage, la vulnérabilité des communautés. Dans ce contexte sécuritaire particulièrement instable, les perspectives d’avenir des jeunes, qui faisaient déjà face à de nombreux défis, se détériorent, faisant d’eux des proies faciles à l’endoctrinement et à l’enrôlement dans des groupes armés.
Par ailleurs, du fait proximité géographique avec le Nigéria, la région de l’Extrême-Nord du Cameroun subit de plein fouet l’impact de la crise sécuritaire qui secoue ce pays limitrophe en proie aux exactions de la secte terroriste Boko Haram (BH). Depuis 2013, cette crise a forcé plus de 90,000 nigérians à se réfugier dans la région et a fait environ 241,987 personnes déplacées internes (PDI). En raison de leur vulnérabilité, les adolescents et les jeunes sont les plus exposés aux exactions et par les risques d’enrôlement dans les bandes armées.
Quelques impacts notoires sur le plan de l’éducation, le taux d’alphabétisation chez les jeunes dans la région est le plus bas du pays 32% chez les filles et 64% chez les garçons. Le taux de scolarisation des enfants- de 6 à 10 ans est de 63%, ce qui est largement en deçà de la moyenne nationale de 85,1%.
Selon l’aperçu humanitaire d’OCHA 2019, « l’accès aux services sociaux de base, déjà fort limité avant la crise, s’est d’autant plus dégradé dans les régions affectées. Ceci en raison de l’inaccessibilité de certaines zones à cause de l’insécurité, de la fuite du personnel (de santé comme éducatif), des destructions de structures, et du manque d’intervenants présents pour prendre en charge les blessures de guerre ou les traumatismes psychosociaux relatifs aux violences, y compris sexuelles et aux viols. De fait, les différentes évaluations menées dans la région de l’Extrême Nord ont révélé une dégradation significative de l’accès des populations affectées aux services sociaux de base ».
L’association Horizon Jeune dont le siège est à Dschang, Ouest Cameroun avec une antenne à Ebolawa, leader en matière d’accompagnement des jeunes et promoteur d’une jeunesse saine, responsable et participative est une organisation de jeunesse crée en 2006 et légalisé en 2007. Ses objectifs sont nombrables à savoir :
- Promouvoir le changement de comportement et l’adoption des attitudes responsables chez les jeunes
- Conseiller et assister les jeunes dans le cadre de la santé en général et la santé de reproduction et sexuelle en particulier
- Favoriser l’expression de la jeunesse en vue de son implication effective aux problèmes qui les concernent
- Renforcer les capacités des jeunes en vue de la paire éducation pour la réduction de leur vulnérabilité face aux IST/VIH et SIDA et autres problèmes
- Développer l’esprit de créativité chez les jeunes et participer à la protection de l’environnement
- Participer aux activités de plaidoyer pour la mise en place des structures d’expression de la jeunesse
- Amener les jeunes à s’impliquer dans la promotion des droits humains, la paix et le genre
C’est au regard de tout ce qui précède qu’un groupe de jeunes universitaires résidant dans la ville de Maroua, sous la direction du point focal Horizon Jeune Maroua (Membre de CA) vont déposer les bagages d’Horizon jeune dans l’extrême afin de contribuer de manière plus rapprocher à l’action de résilience des jeunes. Une mobilisation des jeunes volontaires a été faite et la première réunion a eu lieu ce Dimanche 19 Janvier 2020 dans la salle d’accueil du centre de santé humanitaire au quartier Founangue.
Prochaines étapes :
- Rencontre avec les autorités administratives
- Rencontre avec les clubs paire éducateurs de l’université de Maroua
Participation à la fête de la jeunesse
Extrême Nord est la région est la plus peuplée du Cameroun avec une population estimée à 4,3 millions d’habitants, soit 18% de la population du pays. Plus de 35% de cette population est constitué de jeunes de 10 à 24 ans. La crise sécuritaire sans précédent qui frappe la région de l’Extrême- Nord a un impact très négatif sur la vie des populations et renforce, chaque jour davantage, la vulnérabilité des communautés. Dans ce contexte sécuritaire particulièrement instable, les perspectives d’avenir des jeunes, qui faisaient déjà face à de nombreux défis, se détériorent, faisant d’eux des proies faciles à l’endoctrinement et à l’enrôlement dans des groupes armés.
Par ailleurs, du fait proximité géographique avec le Nigéria, la région de l’Extrême-Nord du Cameroun subit de plein fouet l’impact de la crise sécuritaire qui secoue ce pays limitrophe en proie aux exactions de la secte terroriste Boko Haram (BH). Depuis 2013, cette crise a forcé plus de 90,000 nigérians à se réfugier dans la région et a fait environ 241,987 personnes déplacées internes (PDI). En raison de leur vulnérabilité, les adolescents et les jeunes sont les plus exposés aux exactions et par les risques d’enrôlement dans les bandes armées.
Quelques impacts notoires sur le plan de l’éducation, le taux d’alphabétisation chez les jeunes dans la région est le plus bas du pays 32% chez les filles et 64% chez les garçons. Le taux de scolarisation des enfants- de 6 à 10 ans est de 63%, ce qui est largement en deçà de la moyenne nationale de 85,1%.
Selon l’aperçu humanitaire d’OCHA 2019, « l’accès aux services sociaux de base, déjà fort limité avant la crise, s’est d’autant plus dégradé dans les régions affectées. Ceci en raison de l’inaccessibilité de certaines zones à cause de l’insécurité, de la fuite du personnel (de santé comme éducatif), des destructions de structures, et du manque d’intervenants présents pour prendre en charge les blessures de guerre ou les traumatismes psychosociaux relatifs aux violences, y compris sexuelles et aux viols. De fait, les différentes évaluations menées dans la région de l’Extrême Nord ont révélé une dégradation significative de l’accès des populations affectées aux services sociaux de base ».
L’association Horizon Jeune dont le siège est à Dschang, Ouest Cameroun avec une antenne à Ebolawa, leader en matière d’accompagnement des jeunes et promoteur d’une jeunesse saine, responsable et participative est une organisation de jeunesse crée en 2006 et légalisé en 2007. Ses objectifs sont nombrables à savoir :
- Promouvoir le changement de comportement et l’adoption des attitudes responsables chez les jeunes
- Conseiller et assister les jeunes dans le cadre de la santé en général et la santé de reproduction et sexuelle en particulier
- Favoriser l’expression de la jeunesse en vue de son implication effective aux problèmes qui les concernent
- Renforcer les capacités des jeunes en vue de la paire éducation pour la réduction de leur vulnérabilité face aux IST/VIH et SIDA et autres problèmes
- Développer l’esprit de créativité chez les jeunes et participer à la protection de l’environnement
- Participer aux activités de plaidoyer pour la mise en place des structures d’expression de la jeunesse
- Amener les jeunes à s’impliquer dans la promotion des droits humains, la paix et le genre
C’est au regard de tout ce qui précède qu’un groupe de jeunes universitaires résidant dans la ville de Maroua, sous la direction du point focal Horizon Jeune Maroua (Membre de CA) vont déposer les bagages d’Horizon jeune dans l’extrême afin de contribuer de manière plus rapprocher à l’action de résilience des jeunes. Une mobilisation des jeunes volontaires a été faite et la première réunion a eu lieu ce Dimanche 19 Janvier 2020 dans la salle d’accueil du centre de santé humanitaire au quartier Founangue.
Prochaines étapes :
- Rencontre avec les autorités administratives
- Rencontre avec les clubs paire éducateurs de l’université de Maroua
Participation à la fête de la jeunesse